entre craintes du coronavirus 2019-nCoV et amalgames, les commerçants de Belleville accusent le coup


« C’est encore pire que la grève ! D’habitude dans le salon, c’est plein », regrette Élodie, coiffeuse dans un petit salon du quartier de Belleville, à Paris. Depuis deux semaines et la montée en puissance de l’épidémie du coronavirus 2019-nCoV, les rues sont désespérément calmes.

De nombreux commerçants et restaurants asiatiques se plaignent d’une baisse d’activité. La faute, selon les commerçants, à une peur irrationnelle de cette maladie et des préjugés envers les franciliens d’origine chinoise.

Depuis les vitrines du salon de coiffure dans lequel elle travaille, Élodie observe ce calme soudain et ces places de stationnements bien plus souvent libres qu’avant. Sur les trois employés du salon, deux sont désœuvrés. Le commerce a perdu 60% de chiffre d’affaires, selon elle. « On a commencé à travailler ce matin à 9 heures, jusqu’à présent nous n’avons eu que trois ou quatre clients », détaille la coiffeuse. « Mon patron se demande comment on va s’en sortir. Si ça continue comme ça, ce sera le dépôt de bilan. »

Des commerçants plus optimistes que d’autres

Élodie ne comprend ni la psychose autour du coronavirus, ni l’amalgame fait par certains entre les Chinois vivant en Chine et touchés par le virus et ceux installés à Paris, en bonne santé. À quelques mètres de là, dans le restaurant d’Alexandre, plusieurs tables sont vides. Même sa clientèle d’origine asiatique manque à l’appel.

« Les Chinois se sont confinés tout seuls par (…)

Lire la suite sur Franceinfo

A lire aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*