Un agent du CBP abattu par un passeur présumé au Nouveau-Mexique


Un agent de la patrouille frontalière américaine a été abattu jeudi au Nouveau-Mexique par un suspect à l’intérieur d’une voiture qui, selon les autorités, était utilisée pour le trafic d’êtres humains.

L’officier, affecté au poste de Lordsburg, a reçu une balle dans la poitrine vers 11h30 du matin par quelqu’un dans un véhicule sur la State Highway 46, ont indiqué les douanes et la protection des frontières américaines dans un communiqué.

L’agent, qui a riposté alors que le véhicule s’éloignait, portait un gilet pare-balles à l’époque et a survécu, ont indiqué des responsables.

Peu de temps après la fusillade, le véhicule s’est renversé dans un accident à quelques kilomètres de la route, selon le CBP.

Des migrants montent dans un véhicule de transport de la patrouille frontalière des États-Unis après avoir traversé la frontière américano-mexicaine près du mont Cristo Rey à Sunland Park, Nouveau-Mexique, le 3 juin 2022.
La fusillade s’est produite alors que des milliers de migrants traversent la frontière américaine depuis le Mexique.
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Un véhicule de la US Border Patrol se trouve à côté d'un mur frontalier dans le secteur d'El Paso le long de la frontière américano-mexicaine entre le Nouveau-Mexique et l'État de Chihuahua le 9 décembre 2021
Le président Joe Biden doit se rendre dimanche à la frontière à El Paso.
AFP via Getty Images

Six personnes à l’intérieur du véhicule ont été arrêtées, dont deux qui ont été transportées par avion vers un centre de traumatologie à El Paso, au Texas.

La fusillade fait l’objet d’une enquête par le FBI, la police d’État et d’autres agences, ont indiqué des responsables.

Le président Joe Biden visitera la frontière sud pour la première fois à El Paso ce dimanche, alors que des milliers de migrants sont entrés aux États-Unis en nombre record.

Il y a eu plus de 2,4 millions d’arrestations à la frontière au cours de l’exercice 2022, selon les statistiques du CBP.

Le président Biden a dévoilé jeudi une nouvelle politique frontalière qui permettra à 30 000 migrants par mois de Cuba, du Nicaragua, d’Haïti et du Venezuela – tout en ordonnant l’expulsion rapide de ceux qui entrent illégalement aux États-Unis depuis ces pays.

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