L’Inde suggère un contrôle antitrust pour les fusions et acquisitions d’une valeur de plus de 250 millions de dollars


L'Inde suggère un contrôle antitrust pour les fusions et acquisitions d'une valeur de plus de 250 millions de dollars

Selon un projet de loi, Inde propose de mandater antitrust examen minutieux des fusions et acquisitions évaluées à plus de 20 milliards de roupies (250 millions de dollars), une décision, selon les avocats, semble viser les entreprises technologiques mondiales ayant d’importantes activités locales.

La proposition fait partie d’une refonte plus large des lois indiennes sur la concurrence dans un projet de loi qui doit être présenté au parlement.

En vertu de la loi actuelle, le Commission de la concurrence de l’Inde (CCI) examine les fusions et acquisitions qui dépassent les seuils de taille ou de rotation des actifs.

Mais de nombreuses transactions de grande valeur entre des entreprises technologiques très présentes en Inde ont échappé à un examen minutieux dans le pays, car les entreprises concernées avaient peu d’actifs et un faible chiffre d’affaires.

L’acquisition de WhatsApp par Facebook en 2014 pour 19 milliards de dollars, par exemple, n’a nécessité aucune autorisation de la CCI, même si WhatsApp considérait l’Inde comme un marché majeur, selon les avocats.

« Le test de la valeur de l’accord, très controversé, vise à attirer l’attention sur les transactions où les parties ne respectent pas les seuils conventionnels d’actifs et de chiffre d’affaires, en particulier dans l’espace technologique », a déclaré Anisha Chandassocié spécialisé en droit de la concurrence au sein du cabinet d’avocats indien Khaitan & Co.

« S’il est adopté sous sa forme actuelle, l’amendement entrant pourrait probablement entraîner une augmentation du nombre de transactions, en particulier sur les marchés du nouvel âge qui nécessitent une autorisation préalable », a-t-elle ajouté.

La CCI n’a pas répondu à une demande de commentaire.

De nouvelles réglementations de la CCI définiront le processus permettant de déterminer si une entité a des « opérations commerciales substantielles » en Inde, selon le projet de loi daté du 2 août.

Dans le cadre de la refonte plus large du droit de la concurrence, le gouvernement propose également de réduire le délai d’approbation des fusions de 210 jours à 150 jours.

Il propose en outre d’introduire un mécanisme de règlement pour les entités faisant l’objet d’une enquête après que la CCI a examiné « la nature, la gravité et l’impact des infractions », indique le projet.

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