Biden, BoJo et Macron déconnectés obtiennent ce qu’ils méritent


Les dirigeants ignorants qui ont brisé les sociétés et les économies de l’Occident font face à leur récompense. C’est un Age of Rage, et il ne fait que commencer.

Boris Johnson, pour commencer, est un buste. Le Premier ministre qui a rendu possible le Brexit a été poignardé par son propre parti conservateur. C’est une mort par mille coupures, la plupart auto-infligées.

Le Premier ministre le plus populaire depuis que Margaret Thatcher a été licenciée pour avoir fermé les yeux sur les soirées arrosées au 10 Downing Street alors que le reste du pays était sous verrouillage COVID, et avoir fermé les yeux sur les activités de caresses des fesses d’un député conservateur voyou appelé , inévitablement, Stephen Pincher.

L’alcool et le pincement des fesses ne sont que la couleur locale du pays de Benny Hill. Dans l’ensemble, la rage publique – la force qui a fait tomber Boris Johnson – a également paralysé la présidence d’Emmanuel Macron de la France et donné à Joe Biden les pires cotes de popularité depuis le début des sondages. Et le raz-de-marée de la colère ne cesse de grandir.

Les collègues de Johnson ont lancé une grève préventive avant que les électeurs britanniques ne se retournent contre le parti dans son ensemble. Le public français n’avait d’autre choix que de renvoyer Macron à la présidence lors des élections d’avril : il était la moins pire des alternatives à l’ex-fasciste Marine Le Pen et au néo-communiste Jean-Luc Mélenchon. Mais lors des élections législatives de juin, les Français ont voté pour les partis marginaux. Macron, petit bonhomme aux plans napoléoniens, peine désormais à constituer une coalition.

Le président Joe Biden s'exprime sur l'accès à l'avortement lors d'un événement dans la Roosevelt Room de la Maison Blanche, le vendredi 8 juillet 2022, à Washington.
Le taux d’approbation du président Joe Biden est tombé à seulement 30 %, sa note la plus basse à ce jour, le 9 juillet.
AP/Evan Vucci

Le public américain a encore deux ans de leadership magistral de Joe Biden à espérer. Mais les électeurs auront la chance d’enregistrer leur dégoût à mi-mandat. Ils sont aussi sûrs de massacrer les Dems en novembre que Joe Biden d’oublier ce qu’il a pris au petit-déjeuner.

Les gauchistes sont ravis que les mauvais garçons originaux du populisme soient sortis – d’abord Donald Trump, puis Benjamin Netanyahu, maintenant Boris – mais il n’y a pas de normalité à laquelle revenir. Les électeurs ont fait confiance à leurs dirigeants lorsque l’épidémie de COVID-19 a éclaté – et leurs dirigeants ont paniqué. Les politiciens élus ont externalisé le plus grand défi depuis la Seconde Guerre mondiale aux maniaques du contrôle du CDC tout en laissant aux chimistes des entreprises le soin de trouver les vaccins. Et l’administration Biden ne nous dira toujours pas d’où elle pense que le COVID-19 vient.

Les restrictions de mouvement d’Emmanuel Macron auraient fait briller l’œil d’un colonel de Vichy : pas depuis l’époque du maréchal Pétain, les Français n’avaient eu besoin d’un laissez-passer officiel pour aller au-delà du bout de la rue. Au moins, Macron a joué le rôle de dictateur avec une conviction infaillible.

Boris Johnson a imposé trois verrouillages impitoyables, puis a enfreint ses propres règles COVID. Joe Biden a ordonné le masquage cruel et inutile des enfants, puis a déambulé sans masque devant les caméras.

Les dirigeants des démocraties occidentales ont prouvé qu’ils ne comprenaient ni ne se souciaient de la souffrance de leurs peuples. Au lieu de cela, ils ont mandaté le gouvernement par et pour la classe politique, ses mécènes patronaux et ses clients de la classe pyjama. Ils ont imprimé de l’argent plus rapidement que jamais et ont handicapé leurs économies en s’engageant dans des politiques irrationnelles d’énergie verte.

Les résultats? L’économie post-COVID est un désastre. Nous avons une crise énergétique inutile, et la crédibilité de la démocratie elle-même s’effondre dans un écart de revenus qui ne cesse de se creuser. La confiance entre gouvernants et gouvernés a été rompue.

Le président français Emmanuel Macron arrive au château d'Elmau, près de Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, le dimanche 26 juin 2022. Les principales puissances économiques du Groupe des Sept se réunissent en Allemagne pour leur rassemblement annuel du dimanche au mardi.
Le président français Emmanuel Macron a lancé une réglementation stricte sur le COVID-19 pendant la pandémie.
AP/Martin Meissner

Le pire, c’est que personne n’a forcé nos dirigeants à opter pour des confinements, des mandats de masques, des vaccinations infantiles, l’impression d’argent fou et des cafouillages verts. C’était l’idée erronée des experts d’un bon gouvernement.

Johnson et Biden ont tous deux tourné à gauche après avoir été élus, imposant des politiques d’énergie verte coûteuses et irréalisables et augmentant les impôts alors même qu’ils promettaient de relancer leurs économies. Biden, avec son intégrité habituelle, blâmera Vladimir Poutine ou la suprématie blanche lorsque les démocrates perdront à la fois la Chambre et le Sénat à mi-mandat. Mais c’est Biden qui a fait campagne sur la promesse de tuer l’industrie de l’énergie carbonique qui, dans un succès soutenu par les administrations GW Bush, Obama et Trump, avait transformé les États-Unis d’exportateur d’énergie en importateur d’énergie.

L’Amérique est maintenant revenue à l’importation de pétrole. Biden, qui a promis de faire des Saoudiens des parias mondiaux pour avoir tué le journaliste islamiste Jamal Khashoggi, supplie maintenant les Saoudiens d’ouvrir les robinets.

Nous sommes gouvernés par des imbéciles et des hypocrites sans conviction ni compétence. Comme on nous le rappelle chaque fois que nous nous arrêtons à la pompe, ils nous envoient l’onglet.

Dominic Green est membre de la Royal Historical Society.

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