Malgré leur début de saison catastrophique, les Pelicans s’offrent une chance d’aller en playoffs


Session d’applaudissements collective dans le vestiaire des Pelicans. Les joueurs de la Nouvelle-Orléans célèbrent, sans effusion de joie, leur victoire de la nuit face aux Kings qui leur permet d’officialiser leur qualification pour le « play-in ».

« C’est formidable », s’enthousiasme posément Willie Green devant ses joueurs en rappelant que ce groupe revient de très loin. « Je ne peux pas avoir des gars sur le terrain qui ne se donnent pas à 110% », lâchait par exemple le coach rookie à la mi-novembre alors que son équipe venait de perdre un huitième match de suite.

Les Pelicans avaient en effet démarré avec un bilan catastrophique d’une petite victoire pour douze défaites. Bilan qui avait continué d’évoluer défavorablement dans les semaines suivantes (3v-16d). « Personne ne veut passer par un bilan d’une victoire – douze défaites. Mais ça nous a rendus plus solides, plus forts. Et plus important encore, ça nous a soudés davantage », juge aujourd’hui le coach, susceptible de ramener les Pelicans en playoffs pour la première fois depuis 2018.

Grosse dernière ligne droite

Ce début de saison raté avait été marqué par une poignée de matches manqués par Brandon Ingram et surtout l’incertitude autour de l’état de santé de Zion Williamson. Celui-ci n’est finalement jamais sorti de l’infirmerie.

Les Pelicans ont progressivement sorti la tête de l’eau, en enchaînant notamment une première série de quatre victoires de suite à la mi-décembre pour quitter la dernière place à l’Ouest. NOLA a connu une deuxième série de quatre succès début février avant le transfert d’ampleur effectué pour récupérer CJ McCollum.

L’arrière des Blazers, dont l’ancienne équipe a chuté au classement, a donné un nouveau souffle à l’équipe qui a toutefois continué d’alterner le bon et le moins bon. Jusqu’à cette belle dernière ligne droite marquée par huit victoires sur leurs douze dernières sorties, dont une série de voyages bien négociée (victoires sur les parquets des Blazers, Lakers et Kings donc).

« Ce ‘road trip’ était très important pour nous et le fait de gagner trois matchs sur quatre est génial. On a parcouru toute la saison en progressant et en essayant de s’améliorer à chaque entraînement, chaque chaque session de tirs, chaque séance vidéo. C’est magnifique de voir que nous nous sommes donné l’opportunité de prolonger la saison », apprécie Willie Green.

Une équipe devenue solide

Ce dernier estime que sa troupe a appris avec le temps à devenir une « équipe solide. On a démarré avec beaucoup de nouveaux visages, notre jeunesse a pris le dessus, on a connu quelques blessures, mais on a continué à grandir ensemble. Et nous voilà avec une grande opportunité devant nous. On ne pourrait pas être plus fiers de notre groupe, de nos gars, de notre personnel, de notre équipe médicale, de notre équipe performance, de notre direction, de tous ceux qui sont impliqués. Ce parcours a été sympa. On sait qu’on a encore du travail mais on va le fêter ce soir. »

Malgré cette qualification, Willie Green affiche aussi dans le vestiaire son envie d’assurer la 9e place pour que les Pelicans puissent accueillir les Spurs, assurés d’être qualifiés également, lors du match de « play-in ». En cas de victoire face aux Texans, il faudra encore s’imposer contre le perdant de la rencontre entre Wolves (ou Nuggets) et Clippers pour accéder aux « vraies » phases finales.

« On a une bonne opportunité de faire un bon parcours pour les playoffs, juge Willie Hernangomez, titulaire cette nuit (12 points et 12 rebonds), en l’absence de Jonas Valanciunas. On a confiance les uns dans les autres. On aura, je l’espère, deux matchs, deux finales pour nous. Avec un peu de chance, on jouera le premier match à la maison, à la Nouvelle-Orléans, avec tout le monde. Ce sera un beau moment et, je l’espère, une belle façon de continuer à avancer. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
C.j. Mccollum 22 35.6 50.0 40.1 70.3 0.8 4.0 4.8 6.1 2.3 1.2 0.0 1.7 25.9
Brandon Ingram 54 34.0 46.3 32.7 82.8 0.6 5.1 5.8 5.5 2.8 0.6 0.5 2.1 22.8
Jonas Valanciunas 72 30.7 54.3 36.1 81.6 3.1 8.5 11.6 2.6 2.4 0.6 0.8 3.3 17.9
Josh Hart 41 33.5 50.5 32.3 75.3 1.3 6.5 7.8 4.1 2.0 1.1 0.3 2.9 13.4
Nickeil Alexander-walker 50 26.3 37.5 31.1 72.2 0.7 2.6 3.3 2.8 1.7 0.8 0.4 1.8 12.8
Devonte’ Graham 73 28.8 36.0 34.1 84.2 0.5 1.9 2.4 4.2 1.4 0.9 0.2 1.3 12.0
Herb Jones 75 30.1 47.7 34.0 83.5 1.2 2.6 3.8 2.2 1.3 1.7 0.8 3.1 9.6
Jaxson Hayes 66 19.7 62.4 36.2 77.4 1.6 2.8 4.4 0.6 0.8 0.5 0.8 2.3 9.1
Willy Hernangomez 46 16.0 53.3 36.4 75.6 2.6 3.7 6.4 1.2 1.0 0.4 0.4 1.8 8.7
Larry Nance, Jr. 5 20.5 60.0 75.0 100.0 1.4 3.4 4.8 0.8 0.8 0.2 1.2 1.8 7.0
Jose Alvarado 50 15.0 44.3 30.7 71.1 0.5 1.4 1.8 2.7 0.7 1.3 0.1 1.4 5.9
Kira Lewis, Jr. 24 14.2 40.4 22.4 83.3 0.4 1.2 1.6 2.0 1.1 0.5 0.0 0.7 5.9
Tony Snell 12 19.4 43.1 40.9 0.0 0.3 2.0 2.3 0.4 0.6 0.5 0.2 1.8 5.7
Naji Marshall 51 13.0 40.4 21.2 78.8 0.7 1.9 2.6 1.0 0.7 0.6 0.1 1.2 5.6
Garrett Temple 56 18.9 38.3 32.0 68.3 0.5 2.0 2.5 1.3 0.7 0.8 0.4 1.4 5.4
Trey Murphy Iii 58 13.5 38.4 36.5 85.7 0.7 1.6 2.3 0.6 0.2 0.3 0.1 1.0 4.9
Jared Harper 2 5.2 42.9 50.0 0.0 0.5 0.0 0.5 1.5 0.5 0.0 0.5 1.0 3.5
Tyrone Wallace 6 12.5 35.0 25.0 20.0 0.0 1.3 1.3 0.2 0.3 0.5 0.2 1.2 2.8
Tomas Satoransky 32 15.0 29.9 16.1 76.0 0.6 1.4 2.0 2.4 0.7 0.4 0.0 1.0 2.8
Gary Clark 35 9.5 35.5 38.1 75.0 0.5 1.8 2.3 0.4 0.2 0.3 0.2 0.5 2.4
Alize Johnson 4 7.1 30.0 0.0 75.0 1.8 1.5 3.2 0.2 0.2 0.5 0.0 0.8 2.2
Didi Louzada 2 3.5 0.0 0.0 0.0 1.0 0.0 1.0 0.5 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0



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