Je te dirai quand je l’ai perdu pendant Station onzele deuxième épisode de. C’était après que la jeune Kirsten Raymonde ait finalement reçu un texto de ses parents, qu’elle essayait désespérément de joindre depuis dieu sait combien de temps. « Bonjour? ?? Merci de répondre à maman Je suis en sécurité JE’m avec une famille », a lu ses messages sortants.
« Le corps du propriétaire de ce téléphone se trouve à la morgue du Lakeview Memorial Hospital », lit-on dans la réponse. « Ne venez pas ici.
Après avoir crié à tue-tête et saccagé la pièce autour d’elle, Kirsten, huit ans, titube dans le couloir, où ses gardiens inquiets Jeevan et Frank attendent avec inquiétude. Elle leur montre le message et s’effondre en sanglotant dans les bras de Jeevan.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé à sangloter aussi.
Tissant habilement, subtilement et parfois mystérieusement des chronologies, cet épisode (« Un faucon d’une scie à main ») augmente l’impact émotionnel de l’apocalypse qui a frappé Kirsten, Jeevan et leur monde. Il plante des graines d’espoir, dans la mesure où la Kirsten adulte est fermement ancrée dans une communauté aimante d’acteurs et de musiciens itinérants… jamais lu.
C’est du moins ce qu’elle croit. Il est difficile de savoir à quel point nous prenons au sérieux l’affirmation de la jeune Kirsten selon laquelle le roman graphique Station onze, offert par l’acteur Arthur Leander, est le seul exemplaire existant. Ce que nous savons, c’est qu’elle s’y est accrochée à travers l’enfer et les hautes eaux. C’était son compagnon de voyage pendant un certain temps après… eh bien, après quelque chose l’a fait se séparer de Jeevan, et plus longtemps encore après qu’elle et Jeevan ont laissé Frank derrière dans cet appartement. C’est en sa possession quand, en tant que pré-adolescente sujette à l’acné, elle s’approche avec prudence d’une femme nommée Sarah, alias le chef d’orchestre (Lori Petty, alias la putain de Fille de réservoir), qui l’accueille d’abord dans la troupe théâtrale appelée la Symphonie itinérante.
Et cela lui est rapporté par un homme appelé David (Daniel Zovatto, Ça suit), qui assiste à la représentation de la Symphonie avec son pupille Cody (Luca Villacis, Canal Zéro : Candle Cove). Kirsten, qui joue Hamlet dans la dernière production de la troupe, voit à travers les mensonges de David sur qui il est et où il a été, et le poignarde dans le ventre sans réfléchir à deux fois lorsqu’il menace ses amis. C’est alors qu’il dit que les lignes qu’il a citées font partie d’une prophétie, bien que par qui et à propos de ce qui ne soit pas clair.
Et malheureusement pour Kristen, le coup de couteau n’est pas mortel ; David est emmené par Cody pour survivre un autre jour, et les ramifications pour la symphonie itinérante sont très floues.
Une fois de plus, avec un temps de 45 minutes serré, à peine plus long que votre drame de réseau de diffusion conventionnel, moins les pauses publicitaires, cet épisode de Station onze rebondit astucieusement entre la dévastation totale, le mystère teinté d’effroi et l’optimisme coquette. Sur ce dernier point, qui ne serait pas voulez-vous croire que des communautés d’artistes bienveillants se formeraient au lendemain d’une apocalypse ? En effet, la Symphonie itinérante est tellement appréciée des communautés de survivants le long de leur itinéraire détourné qu’elles sont accueillies comme des célébrités légitimes, en particulier Kirsten, une star que les spectateurs appellent par son prénom, comme si elle était Madonna ou Cher.
En parlant de stars, il s’agit d’un grand tour de star du grand Mackenzie Davis, qui, comme n’importe quel artiste de Arrêter et attraper le feu m’a fait aimer à eux pour la vie. C’est une corde d’arc tendue d’un personnage, réagissant avec pétulance lorsqu’un ami enceinte (Clark Backo) choisit de rester lorsque la troupe avance, et avec des soupçons justifiés lorsque David et Cody se présentent; la facilité avec laquelle elle poignarde David parle d’une vie de dures épreuves. (Cette épreuve est habilement retransmise dans le maquillage de la jeune Kirsten post-apocalyptique, qui n’a que des cheveux hirsutes, de l’acné pubescente et des doigts incrustés de saleté.) Et hé, si vous avez déjà voulu voir Cameron de Arrêt à cheval comme un héros conquérant, mon garçon, mon garçon, j’ai de bonnes nouvelles pour toi.
Il y a d’autres nouveaux venus dans la communauté en plus des mystérieux David et Cody, il faut le noter. Dylan Taylor impressionne en tant que Dan, un acteur en herbe qui auditionne avec succès pour le groupe en interprétant le monologue présidentiel de Bill Pullman de Jour de l’indépendance, tandis qu’Enrico Colatoni apparaît comme un émissaire d’un soi-disant « Musée de la civilisation » qui demande une exécution de commande par la Symphonie.
Si on ne sait pas lesquels de ces personnages et fils de l’intrigue finiront par être importants, cela me semble être en quelque sorte le point. Station onze est une grande histoire désordonnée sur le grand gâchis laissé lorsque la civilisation humaine s’effondre et meurt. Sa symphonie itinérante est une sorte de scénario ambulant du meilleur des cas. Y a-t-il un scénario du pire à venir?
Sean T. Collins (@theseantcollins) écrit sur la télévision pour Pierre roulante, Vautour, Le New York Times, et n’importe où qui l’aura, vraiment. Lui et sa famille vivent à Long Island.
Regardez Station onze Épisode 2 sur HBO Max
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