La France a ordonné à cette société de reconnaissance faciale de cesser de collecter les données des personnes


La France a ordonné à cette société de reconnaissance faciale de cesser de collecter des données sur les personnes

La France‘s confidentialité des données chien de garde CNIL a commandé IA Clearview, une société de reconnaissance faciale qui a collecté 10 milliards d’images dans le monde, pour arrêter d’amasser et d’utiliser les données des personnes basées dans le pays.

Dans une mise en demeure divulguée jeudi, la CNIL a souligné que Vue dégagéecollection de documents accessibles au public images faciales sur les réseaux sociaux et Internet n’avait aucune base légale et violait Union européenne règles sur la confidentialité des données.

Le régulateur a déclaré que la société de logiciels, qui est utilisée comme moteur de recherche de visages pour aider les forces de l’ordre et les services de renseignement dans leurs enquêtes, n’a pas demandé le consentement préalable de ceux dont elle a collecté les images en ligne.

« Ces données biométriques sont particulièrement sensibles, notamment parce qu’elles sont liées à notre identité physique (ce que nous sommes) et permettent de nous identifier de manière unique », a indiqué l’autorité dans un communiqué.

Il ajoute que la firme new-yorkaise n’a pas accordé aux personnes concernées un accès adéquat à leurs données, notamment en limitant l’accès à deux fois par an, sans justification, et en limitant ce droit aux données accumulées au cours des 12 mois précédant toute demande.

Clearview n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Le droit de l’UE prévoit que les citoyens peuvent demander la suppression de leurs données personnelles d’une base de données privée. La CNIL a déclaré que Clearview avait deux mois pour se conformer à ses exigences ou qu’elle pourrait faire face à une sanction.

La décision fait suite à plusieurs plaintes, dont une par un groupe de défense Confidentialité Internationale. Il suit un ordre similaire de son homologue australien, qui a dit à Clearview de cesser de collecter des images sur des sites Web et de détruire les données collectées dans le pays.

Le bureau du commissaire à l’information du Royaume-Uni, qui a travaillé avec les Australiens sur l’enquête Clearview, a également déclaré le mois dernier qu’il avait l’intention d’imposer une amende de 17 millions de livres (22,59 millions de dollars) à Clearview pour des violations présumées de la loi sur la protection des données.

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