Personnes prenant un vermifuge à cheval et à vache pour un prétendu traitement COVID-19


La FDA rappelle aux Américains qu’ils ne sont pas du bétail, au milieu d’une augmentation des appels antipoison de personnes souffrant d’effets secondaires après avoir pris un vermifuge pour chevaux et vaches pour soi-disant traiter COVID-19.

« Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous. Arrêtez-le », la Food and Drug Administration fédérale tweeté Samedi avec un lien vers un article intitulé «Pourquoi vous ne devriez pas utiliser l’ivermectine pour traiter ou prévenir le COVID-19».

L’ivermectine est approuvée pour les humains et les animaux, mais les médicaments pour animaux sont concentrés à des niveaux qui peuvent être hautement toxiques pour les humains. La FDA ne dispose d’aucune donnée prouvant l’utilisation de l’ivermectine comme traitement COVID, selon l’article.

Le Mississippi Poison Control Center a signalé vendredi un « nombre croissant d’appels » d’individus qui ont pris de l’ivermectine destinée aux animaux et se sont retrouvés avec des symptômes tels que des éruptions cutanées, des nausées et des vomissements.

Au moins 70 pour cent des appels au centre antipoison de l’État provenaient de personnes qui avaient ingéré de l’ivermectine dans des centres d’approvisionnement en bétail, ont déclaré des responsables dans une alerte à l’échelle de l’État.

Un agent de santé montre une boîte contenant une bouteille d'ivermectine, un médicament autorisé par l'Institut national de surveillance des aliments et des médicaments (INVIMA) pour traiter les patients atteints de COVID-19 léger, asymptomatique ou suspect
L’ivermectine est approuvée pour les humains et les animaux.
LUIS ROBAYO/AFP via Getty Images

« Il existe des utilisations approuvées de l’ivermectine chez les humains et les animaux », a déclaré l’épidémiologiste de l’État, le Dr Paul Byers, dans un communiqué. « Les patients doivent être avisés de ne prendre aucun médicament destiné à traiter les animaux et doivent être informés de ne prendre que l’ivermectine prescrit par leur médecin. »

Parmi les personnes qui ont appelé à la lutte antipoison, 85 pour cent ont présenté des symptômes bénins, bien que l’une d’elles ait été invitée à demander une évaluation en raison de la quantité de drogue consommée.

Aucune hospitalisation due à la toxicité de l’ivermectine n’a été signalée aux représentants de l’État.

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