La Haute Cour de Madras accorde plus de temps au Centre pour le contre-affidavit


Un nouveau système informatique décide que la Haute Cour de Madras accorde plus de temps au Centre pour le contre-affidavit

Entre autres choses, les requérants ont soutenu que la partie III des règles contestées imposait des restrictions illégitimes au droit à la liberté d’expression, garanti par l’article 19(1)(a) de la Constitution.

Le Haute Cour de Madras vendredi a accordé 10 jours supplémentaires au Centre pour déposer son contre-affidavit en réponse à un lot de PIL plaide en faveur de la nouvelle Informatique (IL) Des règles. La première chambre du juge en chef Sanjib Banerjee et du juge PD Audikesavalu, qui a accordé du temps au gouvernement central pour déposer son compteur, a mis l’affaire en délibéré après 15 jours.

Les pétitions déposées par le chanteur de musique carnatique TM Krishna, Digital News Publishers of India, ancien rédacteur en chef de The Hindu, N Ram et un journaliste chevronné a cherché à déclarer les règles récemment notifiées sur les technologies de l’information (lignes directrices intermédiaires et code d’éthique des médias numériques), ultra vires de la Constitution et de la loi mère sur les technologies de l’information, adoptées en 2000.

Entre autres choses, les requérants ont soutenu que la partie III des règles contestées imposait des restrictions illégitimes au droit à la liberté d’expression, garanti par l’article 19(1)(a) de la Constitution. Dans le cadre d’un ensemble de principes généraux énoncés dans l’annexe aux règles contestées, le code de déontologie enjoint aux éditeurs de prendre en considération un grand nombre de facteurs au-delà de ceux qui sont stipulés comme motifs pour lesquels des restrictions raisonnables peuvent être apportées à la parole en vertu de l’article 19(2).

Par exemple, il ordonne aux éditeurs de « prendre en considération le contexte multiracial et multi-religieux de l’Inde et de faire preuve de prudence et de discrétion lorsqu’ils présentent les activités, les croyances, les pratiques et les opinions de tout groupe racial ou religieux ».

Ces orientations ne peuvent que forcer la main des éditeurs à agir contre l’intérêt de préserver le marché des idées et dans l’intérêt de leur propre entreprise.

Quoi de plus, ces orientations conduiront également directement à la restriction de la parole pour des motifs inconstitutionnels.

Par exemple, le comité interdépartemental constitué en vertu des règles contestées sera libre de recommander au gouvernement central le discours que le comité juge offensant pour la croyance religieuse d’une personne doit être supprimé, bien que l’article 19(2) n’autorise pas une telle restriction sur un tel discours. Les nouvelles règles ont donc enfreint l’article 19, paragraphe 1, point a), de la Constitution, ont déclaré les pétitionnaires.

Les nouvelles règles sont également ultra vires de la loi informatique de 2000, car aucune partie de la loi ne confère de pouvoir au Ministère de l’Information et de la Radiodiffusion de l’Union de réglementer les médias d’information numériques ou les producteurs de contenu en ligne par le biais d’un comité interministériel ou autrement et, en tant que telles, les règles établies en vertu de la partie IIl sont totalement ultra vires de la prétendue loi mère, ont en outre soutenu les pétitionnaires.

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