‘Pour la façon dont Roger Federer communique…’, dit le décathlète français


'Pour la façon dont Roger Federer communique...', dit le décathlète français

La blessure au ménisque au genou droit est ce qui a conduit Roger Federer à abuser ces derniers temps. N’ayant pratiquement pas souffert de maux tout au long de sa carrière, à l’exception de ceux qui ont généré son dos en 2013, en plein essor, il souffre de maux de jambe ces derniers mois.

En effet, Federer a reconnu que l’évolution du genou était au point mort et qu’il n’irait pas aux JO de Tokyo qui sont sur le point de se terminer. Et que l’or olympique est la seule chose que Roger, qui a été champion en double à Pékin 2008 et argent individuel à Londres 2012, n’a pas gagné.

Cette finale au All England Club le 14 juillet 2019 qu’il a perdue contre Djokovic était probablement la dernière grande performance du joueur de tennis suisse. Deux ans se sont écoulés depuis la plus longue finale du Grand Chelem de l’histoire, avec près de cinq heures de jeu.

Federer, 37 ans à l’époque, était à deux reprises à un point de remporter son neuvième Wimbledon et son 21e majeur. Il n’a jamais été aussi proche par la suite. « Je vais essayer d’oublier cette finale même si c’était un grand match », a assumé le Suisse qui menait alors Nadal de deux grands et le Serbe de quatre.

Deux saisons plus tard, le bilan est maximum. C’était le dernier grand moment de lui. Puis ça a calé. Il a fait irruption en 2020 plein d’attentes, avec les demi-finales à l’Open d’Australie puis son calvaire a commencé. Son dernier match officiel avant d’affronter la réalité de son genou.

Il a été opéré en février et peu après en juin. La nouvelle a accaparé les Suisses. Le circuit s’est habitué à voyager sans la présence suisse jusqu’à il n’y a pas si longtemps la grande revendication de la compétition, la grande motivation de chaque tournoi.

Federer, exalté par son talent sans fin, admiré par une classe unique et une présence incomparable sur le court, s’est toujours interrogé sur la nécessité de recourir à la poussée, à la vigueur. Il semblait que Roger n’avait pas besoin de tirer sa force, son énergie.

Son tennis est allé plus loin. Sa présence dégageait une touche de distinction à chaque match. Chaque coup. Le droit, le revers, le service. Finesse, élégance, présence, style.

Roger Federer fête ses 40 ans

Le décathlonien français Kevin Mayer a récemment donné son avis sur Roger Federer dans le cadre d’une émission spéciale de L’Equipe avant l’anniversaire du maestro suisse le 8 août.

Mayer a révélé que l’élégance et l’équilibre de Federer l’avaient immédiatement attiré vers le jeu suisse. Au cours de l’interaction, Mayer a poursuivi en affirmant qu’au tennis « rien n’est meilleur » que Roger Federer. Il est même allé jusqu’à suggérer que le Suisse pourrait bien être le plus grand sportif de tous les temps, principalement en raison de sa longévité.

« Techniquement, pour moi, il n’y a rien de mieux dans le tennis. Tous sports confondus, je le place au niveau des plus grands, c’est sûr. Pour sa longévité, pour ce qu’il a fait, pour sa façon de communiquer », a déclaré Mayer. .

« A quel niveau ? Question superflue, car chaque sport a ses difficultés. On ne va pas comparer une LeBron James à un Roger Federer. J’aime la classe des Suisses. Ce que j’aime chez lui, c’est que ce n’est pas son expression qui fait sa personnalité, c’est son jeu, son calme, je trouve ça beau. »

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