L’Arabie saoudite mettra fin à sa querelle avec le Qatar dans un accord négocié par Kushner


L’Arabie saoudite et ses alliés devraient signer mardi un accord mettant fin officiellement à leur querelle avec le Qatar dans un accord négocié par le conseiller principal de la Maison Blanche, Jared Kushner, a confirmé lundi un responsable du gouvernement.

La détente – conçue pour isoler davantage l’Iran – fait suite à une série d’accords de paix historiques au Moyen-Orient négociés par la Maison Blanche de Trump ces derniers mois, normalisant les relations entre Israël et certains de ses voisins arabes.

L’accord de mardi mettra en branle la fin d’un blocus du Qatar, vieux de quatre ans, par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn qui, en 2017, ont accusé les dirigeants du Qatar de soutenir le terrorisme et de s’aligner sur l’Iran.

Kushner a aidé à négocier l’accord au cours des dernières semaines et s’est envolé lundi pour l’Arabie saoudite pour assister à la signature lors de la réunion du Conseil de coopération du Golfe, a déclaré le responsable.

En vertu de cet accord, l’Arabie saoudite ouvrira son espace aérien aux avions qataris à condition que Qatar Airways abandonne une poursuite de 5 milliards de dollars contre les quatre pays qui demandent des dommages-intérêts pour le blocus.

La plus grande base militaire des États-Unis dans la région est située au Qatar, où elle est en mesure de mener des frappes aériennes contre l’État islamique et les talibans, faisant de Washington une victime du blocus.

Le Qatar a été contraint de rediriger son trafic aérien au-dessus de l’Iran, renforçant Téhéran qui gagnait des revenus supplémentaires en louant son espace aérien au Qatar, a rapporté lundi le Wall Street Journal.

Le royaume d’Arabie saoudite, riche en pétrole, et ses alliés ont lancé un siège diplomatique contre le petit royaume arabe en juin 2017 et publié une liste de 17 demandes, notamment la fermeture du réseau d’information Al Jazeera et la rétrogradation des relations avec la Turquie et l’Iran.

Kushner, 39 ans, a développé une relation étroite avec le prince héritier de facto de l’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammad bin Salman, 35 ans, et s’est rendu à Riyad en novembre pour tenter de mettre fin au blocus.

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