Uber est en pourparlers pour acheter Postmates pour environ 2,6 milliards de dollars après l’effondrement de son accord de rachat avec Grubhub, selon des informations.
L’accord consoliderait davantage l’industrie de la livraison de nourriture à un moment où la pandémie de coronavirus a explosé. Cela renforcerait également le bras de livraison d’Uber, Uber Eats, qui n’est pas rentable bien qu’il soit le deuxième plus grand acteur du marché américain, selon des rapports.
Uber a commencé à préparer une offre pour Postmates, dont la dernière valeur était de 2,4 milliards de dollars, peu de temps après la rupture de son projet de rapprochement de 6 milliards de dollars avec Grubhub, a rapporté lundi le New York Times. Grubhub, basé à Chicago, a finalement été acheté par la société de livraison néerlandaise Just Eat Takeaway dans le cadre d’un accord de 7,3 milliards de dollars.
Uber et Postmates pourraient annoncer un accord d’ici la semaine prochaine s’ils en concluaient un, ce qui n’est pas garanti, selon le Wall Street Journal. Ni Uber ni Postmates n’ont immédiatement fourni de commentaires au Post mardi matin.
La prise de contrôle pourrait donner un coup de pouce à Uber, car la crise des coronavirus déprime la demande pour son service de base. Postmates – le plus petit acteur majeur sur le marché américain de la livraison de nourriture – avait déjà discuté des ventes avec Grubhub et son rival DoorDash et s’apprêtait à publier son dossier pour une première offre publique, selon les rapports.
Les récentes mesures de consolidation du secteur ont fait craindre aux législateurs et aux défenseurs de l’industrie de la restauration que les géants de la technologie resserrent davantage leur emprise sur les restaurants maman et pop qui dépendent de leurs services. Les sociétés de livraison ont examiné de près les commissions élevées qu’elles facturent aux restaurants, ce qui a conduit le Conseil de la ville de New York à approuver un plafond sur les commissions en mai.
Uber et Postmates avaient auparavant uni leurs forces dans une poursuite fédérale contestant une loi californienne qui visait à forcer les entreprises technologiques à classer leurs employés de concert en tant qu’employés plutôt qu’en tant qu’entrepreneurs indépendants. Les entreprises ont fait valoir que la loi augmenterait leurs coûts tout en limitant la flexibilité pour leurs travailleurs. Le procureur général de Californie, Xavier Becerra, a soutenu la mesure comme un effort pour protéger les travailleurs et a décidé de rejeter le procès.
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