Nicola Pietrangeli contre la Fédération italienne de tennis


À 86 ans Nicola Pietrangeli est toujours considéré comme le plus grand joueur de tennis italien de tous les temps et l’un des meilleurs joueurs de l’histoire sur terre battue. Pourtant, sa relation avec la Fédération italienne de tennis pourrait se terminer de la pire des manières.

L’ancien double vainqueur de Roland Garros a expliqué ce qu’il n’aimait pas dans son traitement: « Que s’est-il passé? Eh bien, le 10 mars, le président de la Fédération italienne de tennis Angelo Binaghi m’a informé qu’en raison de la pandémie mondiale de Covid-19, tous les salaires des collaborateurs externes avaient été suspendus.

Par la suite, j’ai découvert que cette décision ne concernait pas tous les sports, mais seulement le tennis. À ce moment-là, je l’ai vraiment mal pris: ils ne me couvraient pas déjà d’or, mais c’était définitivement un salaire décent pour une personne de mon âge.

Pour moi, c’est définitivement un mauvais coup. Le tennis m’a donné tellement de gloire et peu d’argent; maintenant qui remporte le Roland Garros a des millions d’euros, à l’époque je gagnais 150 dollars. « A propos de la relation avec Binaghi et du traitement il a dit: » Après le 10 mars personne ne m’a plus appelé et cette chose m’a fait mal.

Je pense que j’ai fait quelque chose pour le monde du tennis, je pense qu’au moins un appel auquel je m’attendais. Binaghi? Je le connais depuis qu’il est petit, je le remercie d’avoir collaboré ensemble ces dernières années mais maintenant je ne le comprends plus.

Une autre chose qui m’a blessé concerne les Championnats d’Italie qui débuteront le 15 juin à Todi: personne ne m’a invité pour cet événement. Lea Pericoli et moi avons remporté 51 titres en deux et pourtant ils nous ont tenus à l’écart de tout. « Lors du renouvellement du contrat, Pietrangeli a expliqué: » S’ils ne veulent pas renouveler le contrat, ils doivent m’en informer six mois avant l’expiration.

Bien sûr, j’aurais préféré un traitement différent. À l’avenir, je changerai tout au plus ma place à l’Open d’Italie, je n’irai pas à la tribune FIT mais à celle du Coni (Comité National Olympique Italien – ndlr).  »



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*