Le 13 septembre 2018, Jean-François Fortin avait été condamné à 15 mois avec sursis et 15.000 euros d’amende pour corruption passive s’agissant du match central du dossier, un nul 1-1 Nîmes-Caen le 13 mai 2014 qui avait permis aux Normands de monter en Ligue 1 et à Nîmes d’éviter la relégation. Il avait toujours nié toute velléité d’arrangement. « Son honneur est rétabli », a commenté auprès de l’AFP l’un de ses avocats, François Géry. « La cour d’appel sanctionne et rappelle qu’un dossier au pénal, ce n’est pas le dossier des ‘on dit' », a ajouté l’avocat.
En fin de saison 2013-2014, le club de Nîmes Olympique se trouvait au pied du mur, menacé d’une descente en National. Ses dirigeants d’alors, Jean-Marc Conrad, président, et Serge Kasparian, co-actionnaire, ont été reconnus coupables en 2018 d’avoir cherché à arranger le score de plusieurs matches afin d’éviter la relégation de ce club qu’ils venaient de reprendre. Eux qui avaient toujours nié toute malversation s’étaient désistés de leurs appels: leurs condamnations à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 50.000 euros d’amende sont définitives.
L’enquête s’était largement basée sur des écoutes téléphoniques plus ou moins limpides – « Commence à machiner, on donnera ce qu’il faut », « Un prêté pour un rendu »… – dans lesquelles le terme « arrangement » était récurrent. Pour le tribunal correctionnel, cinq matches avaient fait l’objet de tentatives d’arrangements:…
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