Le jour le plus long. Hatem Ben Arfa trépignait d’impatience à l’idée de rejouer au football en compétition officielle, a fortiori dans un tel championnat. L’irrésistible attente qui a saisi les supporters de Valladolid pouvait également se lire le visage de ses coéquipiers. Le milieu offensif français a longtemps attendu son heure contre Villarreal. Elle est arrivée en fin de match, à la 78e minute de jeu, alors que le score de parité était déjà de 1-1. 272 jours après le dernier match de Ben Arfa avec le Stade Rennais, le Français, n°3 dans le dos, pouvait savourer la clameur qui s’était emparée du stade José-Zorrilla, sa nouvelle maison.
Les applaudissements avaient accompagné l’énonciation de son nom lors de la présentation des deux équipes. Sur chacune de ses touches de balle, des murmures sont descendus des travées, qui traduisent une impatience de le voir réaliser l’un de ses tours de passe passe dont il a le secret. Devant l’impatience manifestée par l’assistance, le Français s’est exécuté, sans réussite cependant. Il n’y aura pas eu d’éclair de génie de sa part, et c’est logique. Son entraîneur Sergio Gonzalez Soriano reconnaissait que les premiers pas de son joueur étaient un peu prématurés. En manque de rythme, Ben Arfa était trop limité physiquement.
Ben Arfa très attendu
« Il avait besoin d’un coup de pouce de notre part, qu’il comprenne ce pourquoi il est venu, a déclaré l’entraîneur…
Lire la suite sur RMC Sport