Le comité exécutif de l’UEFA doit adopter ce mardi le passage de la Ligue A de douze à seize équipes. L’Allemagne, la Croatie, l’Islande et la Pologne vont ainsi sauver leur place. En dépit des doutes qui l’ont accompagnée, la première édition de la Ligue des nations, entre septembre 2018 et juin 2019, remportée par le Portugal (face aux Pays-Bas, 1-0), a plutôt convaincu. Sportivement, mais aussi économiquement, puisque, sur un cycle de deux ans, les recettes télévisuelles et marketing s’élèvent à environ 500 millions d’euros. À tel point que l’UEFA est en passe de décider de renforcer son épreuve en gonflant la Ligue A de douze à seize équipes. Évoquée par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, cette option doit en effet, comme cela nous a été confirmé, être adoptée ce mardi par le comité exécutif de l’UEFA qui se réunit à Ljubljana, en Slovénie. L’Allemagne, la Croatie, l’Islande et la Pologne, normalement reléguées en Ligue B, vont ainsi sauver leur peau et repartir en Ligue A. Cette réforme a été voulue par une grande majorité de Fédérations, à l’issue d’une consultation, puis validée par l’UEFA. Elle va permettre de passer la Ligue A de quatre groupes de trois pays à quatre groupes de quatre. Avec une conséquence : les équipes ne pourront plus calculer lors du dernier match. Et, surtout, la nation qui ne jouait pas n’aura plus à se trouver un match amical afin de ne pas rester inactive quand ses deux adversaires s’affrontent. Au passage, l’augmentation du nombre de matches (on passera de 138 à 160 rencontres) donnera davantage de valeur commerciale à la compétition. Après avoir été entérinée par les instances dirigeantes de l’UEFA, cette refonte doit entrer en vigueur pour la prochaine édition de la Ligue des nations, à partir de septembre 2020.