Jorge Jesus l’a dit lui-même : il est à quelques heures du « match le plus important de sa carrière ». Arrivé à la tête de Flamengo en juin, le Portugais y est déjà une idole, fort de son doublé titre national-Copa Libertadores. Un succès en finale de la Coupe du monde des clubs face à Liverpool, samedi (18h30), ferait de lui un demi-dieu auprès des fans de Rio de Janeiro, qu’il a réussi à séduire contre toutes attentes.
Une arrivée en terre hostile
Car si Jesus brille sous le regard bienveillant du Christ Rédempteur, à plus de 7000 km de son pays natal, il n’était pas le bienvenu six mois plus tôt. Pour prétendre à une place à la tête de Flamengo, mieux vaut en effet être Brésilien. Depuis 1981, le club n’a fait appel qu’à un étranger pour prendre ses rênes: le Colombien Reinaldo Rueda en 2017, pour un passage express de quatre mois. Autant le dire, le Portugais, avec ses 29 ans sur les bancs de Liga NOS, n’a pas le profil de l’emploi, malgré ses trois titres de champion et ses deux finales de Ligue Europa avec Benfica.
« Il y a plein de bons coachs chez nous, mais on regarde seulement ce qu’il y a de l’autre côté de l’Atlantique. Il y a une haine envers les Brésiliens et on pense que qui que ce soit qui arrivera de l’étranger sera la solution », râlait Levir Culpi, entraîneur auriverde de renom, au moment de son arrivée en juin. Jesus n’a que peu de temps pour faire taire les critiques : son club est déjà…
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